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Stella - 2e mouv. (Lumière de vie)

FORMATION MUSICALE :  

ANNÉE DE COMPOSITION : 

MAISON D'ÉDITION :

LIEN CHEZ L'ÉDITEUR :

Orchestre à vents (harmonie de concert)

2007

Édition personnelle

DURÉE :

NIVEAU : 

10:52

4.5

00:00 / 10:51

DEUXIÈME MOUVEMENT : Lumière de vie

L’étoile brille maintenant, seule, au milieu du silence glacial. La mélodie vit et les harmonies l’éclairent. Stella se déploie en harmonies lumineuses et mélancoliques. La vie générée par l’étoile passe de l’espoir à l’amertume, du rêve à la désillusion. Les sentiments sont mouvants, vont et viennent, meublent une existence dont les seuls leitmotivs sont la solitude et l’amour. Ces deux thèmes semblent s’opposer, comme vie et mort, Eros et Thanatos, froid et chaleur, union et solitude. Tout semble s’opposer dans l’articulation de cette existence. En émerge pourtant une énergie vitale indéniable. La musique, comme la vie, comme les astres, emprunte une direction bien à elle. On passe de creux en sommets, on chemine, en compagnie du temps qui passe, on vit, on évolue, et tous, humains, étoiles, événements, arrivons fatalement à l’aboutissement ultime.

STELLA :

Pour son cours de composition libre de fin baccalauréat en écriture à l'Université de Montréal (cours qui a débuté en septembre 2006), Jonathan lance l'idée d'écrire une oeuvre orchestrale pour la formation instrumentale qu'il affectionne tout particulièrement : L'Orchestre à Vents ! C'est donc après neuf mois de travail sous l'aile de M. François-Hugues Leclair, professeur d'écriture et de composition, que la pièce "Stella" sera interprétée en grande première lors du concert "L'OVNI ; la quatrième mutation !" du 17 juin 2007 ! L'oeuvre est d'une durée d'environ 22 minutes et est divisée en trois mouvements distincts.

De la poussière au rayonnement mystique de la vie, de la vie à la puissance de la destruction, du chaos à la sérénité. Du néant, au tout, au néant. Ainsi vivent les étoiles et les Hommes, ainsi s’articulent inexorablement nos existences. Ce cycle universel teinte fatalement et étrangement toute forme de vie et c’est autour de ce thème que le jeune compositeur Jonathan Dagenais a érigé sa première œuvre pour orchestre à vents. Intitulé Stella (pour « étoile »), ce poème symphonique en trois mouvements raconte, au premier niveau, le cycle de vie d’une étoile dans l’univers. Malgré la compréhension scientifique et relativement détachée que l’on peut avoir du phénomène stellaire, on découvre vite que la vie d’une étoile colle étrangement à celle des êtres humains. Stella devient alors, davantage qu’une simple pièce évoquant un phénomène naturel, une œuvre très personnelle d'une intensité émotionnelle évidente que chacun peut s’approprier.

Tout s’en va. La nature est l’urne mal fermée.
La tempête est écume et la flamme est fumée.
Rien n’est hors du moment,
L’homme n’a rien qu’il prenne, et qu’il tienne, et qu’il garde.
Il tombe, heure par heure, et, ruine, il regarde
Le monde, écroulement.

L’astre est-il le point fixe en ce mouvant problème?
Ce ciel que nous voyons fut-il toujours le même?
Le sera-t-il toujours?
L‘homme a-t-il sur son front des clartés éternelles?
Et verra-t-il toujours les mêmes sentinelles
Monter aux mêmes tours?

Victor Hugo, Les Contemplations, Au bord de l’infini, IX.

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